Les clés pour réussir d’une véritable boss mama !

Boss mama

Dream Big, Start Small, but most of all, start. C’est cette citation de Simon Sinek qui donne le ton d’entrée de jeu du livre de Carole Juge-Llewellyn, la fondatrice de Joone. Un livre qui relate son parcours inspirant et son expérience de jeune maman entrepreneure « sans fard et sans filtre ».

Hâte de connaître les clés pour réussir d’une véritable boss mama ? Let’s start!

 

Qui est Carole Juge-Llewellyn ?

Au fil des pages, nous découvrons ce qui fait de Carole « l’entrepreneure la plus atypique de la French Tech », comme nous l’annonçait déjà la couverture. Femme, fondatrice d’une entreprise qu’elle dirige seule, devenue entrepreneure presque par hasard alors qu’elle vient de province et d’un milieu enseignant, cette « fille de prof » n’a fait ni école de commerce ni école d’ingénieur.

 

Ses études de lettres, elle les poursuit jusqu’en thèse aux États-Unis. « Comprendre la complexité des choses et décrypter les messages obscurs m’animent au quotidien », confie- t-elle. « La citation que j’ai choisi de mettre en signature de mon adresse e-mail perso résume parfaitement mon point de vue et ma fascination pour l’art : « The greatest literature enables us to look into the very heart of darkness by making of the intolerable a thing of beauty. »

 

À son retour en France, les ténèbres se traduisent pour Carole par un petit salaire après presque 10 ans d’études et un décalage dans son rythme et ses horaires en tant qu’enseignante. C’est finalement suite à une grave chute de cheval qu’elle est arrêtée « six longs mois dans 18 m 2  » et que sa carrière prendra un autre tournant. Alors qu’elle aurait pu suivre la voie familiale toute tracée, l’entrepreneuriat s’impose comme une révélation.

Se relever et rebondir, repartir et réinventer

 

Tout part d’un livre intitulé Babyville, « un ouvrage de littérature féminine anglaise, vulgairement appelé « chick litt », qui parlait de trois femmes et de leurs trois parcours de maternité tous très distinct. » Ce livre qu’elle a lu « quelques mois auparavant sur une plage en vacances » lui inspire sa première start-up, « MommyVille ». Elle la lance en parallèle tout en retournant à l’université.

 

« Je fais presque toutes les erreurs possibles avec cette première start-up », déclare Carole. « Mais j’apprends autant que j’échoue. » Ce premier échec la laisse ruinée. L’aventure prend fin faute d’argent. « J’ai 33 ans, je suis presque à la rue et je me considère comme la personne la plus nulle au monde », écrit Carole. « J’ai l’impression d’avoir raté l’intégralité de ma vie, d’avoir fait tous les mauvais choix. »

 

Pour rembourser plus vite ses dettes, Carole se met à la recherche d’un emploi dans le privé. C’est alors qu’entre en scène TheFamily, un incubateur parisien influent. Celui-ci voit son expérience de MommyVille d’un bon œil malgré tout et lui suggère de monter une autre start-up dans la nourriture infantile. « Je refuse », explique Carole. « J’ai une autre idée qui à mon sens aura plus d’impact : les soins pour bébé. J’impose la couche, et surtout une vision ! »

 

La naissance de Joone

Aujourd'hui, JOONE, l'entreprise qu'elle a créée, s'est imposée sur le marché très concurrentiel des soins pour bébés et pour mamans, gagnant la confiance de plus de 150000 familles partout dans le monde grâce à ses deux piliers :  la transparence (et tout ce qui va avec : la traçabilité, la responsabilité environnementale) et le digital.

 

« Avec Joone », explique Carole, « nous n’avons pas réinventé la couche en tant que telle, mais nous lui avons apporté les (grands !) plus qui lui manquaient ». Plus qu’une idée, c’est donc le petit twist et les valeurs fortes que la fondatrice a su lui apporter qui se trouve au cœur de l’innovation de la marque.

 

« Je pense qu’une start-up, comme toute entreprise d’ailleurs, ne connaît pas le succès grâce à une idée (tout le monde peut avoir des idées), mais grâce à l’exécution de cette idée. » Et de rappeler : « Une idée peut simplement ne pas être la bonne ou ne pas « être au bon endroit ». Avec un peu de mise en perspective, en opérant un petit pivot, elle pourrait devenir une belle histoire. »

 

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Rester fidèle à ses convictions

Malgré les difficultés mais aussi les traumatismes qui ne l'ont pas épargnée, Carole n’a jamais dit adieu à sa volonté de réunir autour d’elle (et de sa marque) une communauté de parents qui bénéficie d’ailleurs de tout un tas d’options et de produits connexes : « le JOONE MAMA Club qui se déplace à travers la France, des formations éducatives, la possibilité d’être parents-testeurs, le média en ligne, le JOORNAL ».

 

Bien entendu, encore aujourd’hui, elle n’est pas à l’abri de la concurrence féroce ou d’une erreur stratégique. Carole évoque notamment une opération marketing d’échantillonnage dans un magazine grand public qui fut « un échec cuisant ». Elle rappelle également à juste titre que « plus votre activité grandira, plus les problèmes seront importants ». Sans oublier l’équilibre à trouver entre boss et mama.

 

Elle le reconnaît elle-même : « J’ai beaucoup parlé de boss et peu de « mama ». C’est un peu normal, vu que mon job est de rendre le quotidien des « mamas » plus pratique et plus agréable partout dans le monde. » Grossesse, accouchement, organisation de la reprise, post-partum sont autant d’aspects de la vie de maman qu’elle aborde néanmoins sans tabou dans le chapitre Boss & Mama à la fois.

 

 

Remettre de l’ordre dans sa vie

Le chapitre intitulé « Trouver l’harmonie entre vie perso et vie pro », est une véritable pépite qui regorge de conseils pour tout qui a le sentiment de jongler en permanence. Entre pur organisationnel, méthodes de travail et refus de multitasker, ce chapitre vous livre de nombreux trucs et astuces qu’il serait impossible de résumer en quelques paragraphes.

Envie d’en savoir plus ? Vous savez désormais quelle lecture emporter dans votre valise cet été !